La semaine dernière, des  responsables de cette institution étaient à Douala, dans les locaux de la fondation AfricAvenir du Prince Kum’a Ndumbe III.

Le centre Cheik Anta Diop de Guadeloupe vient de faire une halte dans les locaux de la fondation AfricAvenir. Une visite motivée par le riche patrimoine camerounais que l’institution promeut. La délégation était conduite par Guy Losbar, président du département Guadeloupe-France, et comptait dans ses rangs, Jocelyne Raphaëlle Béroard, musicienne du groupe mythique Kassav. Outre l’aspect touristique, cette visite a été l’occasion de tabler sur les échanges culturels. Les discussions entre les deux responsables de ces institutions, Guy Losbar et Prince Kum’a Ndumbe III ont permis d’envisager un projet de partenariat entre le centre Cheikh Anta Diop de Guadeloupe et la Fondation AfricAvenir . Le projet pourrait porter sur la numérisation d’ouvrages anciens africains datant des périodes précoloniale et coloniale. L’objectif est qu’à l’issue de ce travail, les Africains reprennent en main leur destin qui, depuis le XIVe siècle, est entre les mains des penseurs occidentaux. Organiser des actions de vulgarisation pour intéresser le public au patrimoine scientifique du peuple noir. C’est l’une des caractéristiques majeures de la fondation internationale AfricAvenir. Créée en 1986, la fondation œuvre à l’éducation politique, économique, scientifique et culturelle, ainsi qu’à la diffusion des connaissances issues de la recherche dans le monde entier. L’objectif est d’œuvrer à la renaissance de l’Afrique, au développement endogène, à la coopération internationale et à une paix durable.   Journal du Cameroon