Conférence de presse : Le Président du Bénin confirme son départ en 2026 et exprime ses regrets sur la situation politique en Afrique de l’Ouest
9 février 2024 2 min read
Le jeudi 8 février, au palais de la Marina à Cotonou, le chef de l’État du Bénin a tenu une conférence de presse. Devant les journalistes, il a officialisé son départ du pouvoir en 2026, marquant ainsi la fin de son deuxième et dernier mandat. Outre cette annonce, il a abordé la crise politique au Sénégal ainsi que la sortie du Niger, du Burkina Faso et du Mali de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).« Les peuples ne nous ont pas élus pour les diviser »Concernant la situation au Sénégal, le président béninois a exprimé ses regrets quant aux événements en cours. Par ailleurs, il a également commenté la décision du Niger, du Burkina Faso et du Mali de quitter la Cédéao, prise à la fin du mois de janvier. Patrice Talon a déploré cette situation en soulignant l’importance de l’unité des peuples de la région. Il a rappelé que les chefs d’État sont éphémères alors que les peuples sont durables, et a souligné que la volonté des peuples est de s’intégrer.Réflexion sur les missions de la CédéaoAprès avoir exprimé ses regrets, le président Talon a évoqué la nécessité de mener des réflexions sur certaines missions de la Cédéao et de les partager avec ses homologues.« Aucun vivant au Bénin ne peut faire plus de deux mandats en qualité de président »En ce qui concerne la politique intérieure, bien que le président ait promis de ne pas s’accrocher au pouvoir, l’opposition l’accuse de vouloir briguer un troisième mandat en 2026. Patrice Talon a vigoureusement nié ces accusations, soulignant qu’aucun individu au Bénin ne peut exercer plus de deux mandats présidentiels, y compris lui-même. Il a rappelé que cette limitation est inscrite dans la Constitution et qu’il n’y a donc aucune raison de le soupçonner de vouloir s’accrocher au pouvoir.Réactions attendues de l’oppositionLa conférence de presse a suscité de nombreux commentaires sur les réseaux sociaux, tandis que l’on attend les premières réactions officielles de l’opposition.