Le membres de cette milice s’en seraient pris physiquement à Alassane Bala Sakandé, ex-président de l’Assemblée nationale. Les responsables du Front patriotique, un mouvement burkinabè regroupant les partis politiques et des organisations de la société civile, dénoncent la naissance de milice pour menacer les opposants. Ces responsables accusent un membre de l’Assemblée législative de Transition d’être à la tête d’une des milices qui a tenté par la violence de s’opposer à la naissance du Front patriotique. Ils s’en seraient pris physiquement à Alassane Bala Sakandé, ex-président de l’Assemblée nationale. Les membres de cette milice ne seraient pas à leur premier forfait selon les responsables du Front patriotique. « Le même groupe aurait mis fin à une conférence de presse d’un autre mouvement, qui projette une manifestation contre la politique française au Burkina Faso », souligne maître Ambroise Farama, le conseiller du front. Le mouvement s’interroge sur la responsabilité des militaires au pouvoir Sans en attribuer la paternité au régime militaire en place, les responsables du Front patriotique, soulignent la proximité de certains membres de cette milice avec le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration, la junte militaire. « Nous ne pouvons pas affirmer qu’ils ont été envoyés par les premiers responsables du pays, mais cela n’est pas exclu, car il y a apparemment des liens suffisants qui peuvent exister entre eux », martèle Me Ambroise Farama. Selon Germain Bitiou Nama, le coordonnateur du Front patriotique, la période des milices est révolue et aucun régime ne pourra remettre en cause les libertés démocratiques et citoyennes acquises de haute lutte au Burkina Faso. Il interpelle par ailleurs le gouvernement de la transition sur sa responsabilité à garantir au peuple le respect des libertés individuelles et collectives.
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