L’adage dit que l’on ne prête qu’aux riches. C’est ce que mon pote Kouamé répète aussi tous les jours. «La banque te prête un parapluie quand il fait beau et te le retire quand il pleut », lance ce pur spécimen des classes moyennes africaines qui a vu son rêve entrepreneurial brisé par un banquier carré. En fait, des histoires du genre, j’en entend par milliers. Certains ont perdu la maison acquise à crédit avec un taux variable, une main levée prévue dans 25 ans, une assurance vie, une part payée au noir et, bien entendu, les redoutés et exorbitants frais du notaire.