• La phase pilote sera exécutée par la BRVM et concernera la noix brute de cajou, le maïs et la noix de cola fraiche. 
  • A terme, la BMPA permettra non seulement d’offrir une référence de prix de base des négociations sur les contrats commerciaux, à l’échelle nationale et internationale

Le conseil des ministres a adopté le 7 juin 2023 une communication relative à la mise en route de la phase pilote pour l’opérationnalisation des activités de la Bourse des Matières Premières Agricoles (BMPA). Le projet défendu par le 

Ministère d’Etat, Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, en liaison avec le Ministère de l’Economie et des Finances, le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat et le Ministère du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME, fait partie de l’un des axes de développement de l’actuelle Bourse Régionale des Valeurs Mobilières d’Abidjan. Les autres pays de l’UEMOA sont appelées à rejoindre la plateforme.

Dans la proposition adoptée par le conseil des ministres, le Gouvernement ivoirien a décidé de mettre en place une BMPA intégrant aussi bien les cultures de rente que les cultures vivrières, à savoir un marché organisé, en ligne avec les standards internationaux, en vue de  corriger les distorsions observées des marchés, de fluidifier la circulation des produits agricoles et d’améliorer les revenus des producteurs.

Suite aux conclusions probantes de l’étude de faisabilité, qui a permis de déterminer le potentiel et d’établir les conditions de fonctionnement d’un tel marché en Côte d’Ivoire, une phase pilote des opérations de la BMPA est prévue pour démarrer au second semestre de l’année 2023, pour une période de 24 mois.

Les matières premières choisies pour le démarrage de la BMPA sont la noix brute de cajou, le maïs et la noix de cola fraiche. Cette phase pilote sera exécutée par la BRVM dans le cadre d’une convention de mandat de gestion. La BRVM sera chargée notamment de la gestion directe des opérations de bourse portant sur les matières premières agricoles négociables et de l’appui aux choix techniques qui s’avèreraient nécessaires aux futurs organes du marché.

A terme, la BMPA permettra non seulement d’offrir une référence de prix de base des négociations sur les contrats commerciaux, à l’échelle nationale et internationale, et d’avoir une meilleure maîtrise des cours de nos produits agricoles, mais également de capter des ressources importantes pour le financement du secteur, au bénéfice de l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur agricole.

Financial Afrik