L’audience du procès en appel de l’affaire Vincent Dabilgou et autres a repris ce mercredi 24 juillet 2024, à la cour d’appel de Ouaga 2000. Après l’audition des prévenus et des témoins, les parties ont entamé les plaidoiries, commençant par l’Agent judiciaire de l’État (AJE). Les Plaidoiries et Réquisitions L’AJE a insisté sur le préjudice financier causé à l’État, s’élevant à plus d’un milliard 125 millions F CFA. Il a demandé le maintien de la décision initiale. Le Réseau national de lutte contre la corruption (REN-LAC) a également plaidé pour la confirmation des condamnations. L’avocat de la partie civile a démontré la culpabilité des prévenus en soulignant des retraits massifs de fonds sans l’accord du ministre. Il a réclamé la confirmation des jugements et des réparations civiles, demandant 3 millions de F CFA pour le service rendu par le REN-LAC. Les Condamnations et Peines Requises Le ministère public a requis des peines sévères, notamment pour Vincent Dabilgou : 11 ans de prison dont 7 ans ferme et une amende de plus de 3 milliards F CFA. Jean-Gabriel Séré risque 6 ans de prison dont 3 ans ferme et une amende similaire. Malick Kouanda et Ousmane Sigué ont été condamnés à 11 ans de prison avec des amendes élevées. Alhousseini Ouédraogo et Minata Coulibaly ont également reçu des peines significatives. Le NTD, parti de Vincent Dabilgou, a été condamné à une amende de 10 millions de F CFA et suspendu pour 5 ans. Cette audience a confirmé la rigueur de la justice burkinabè dans la lutte contre la corruption et le détournement de fonds publics. Les prévenus doivent assumer pleinement leurs actes, et l’État burkinabè maintient sa fermeté contre toute forme de délinquance économique.
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